Aliments ultra-transformés : pourquoi faut-il s’en méfier ?

Les aliments ultra-transformés (AUT) représentent aujourd’hui près de 65 % des produits alimentaires disponibles en grande surface. Pourtant, ils sont apparus récemment : il y a 50 ans, ils n’existaient pratiquement pas.

L’industrie agroalimentaire a d’abord développé ces produits dans les années 1970 et 1980 pour améliorer la sécurité sanitaire et la conservation des aliments. Mais au fil du temps, ces produits sont devenus plus savoureux et attractifs… au prix de transformations profondes.

Comment sont-ils fabriqués ?

Les AUT ne proviennent pas directement de la nature. À l’origine, ce sont des matières premières brutes (blé, lait, viande, légumes) qui sont transformées par des procédés industriels complexes : fractionnement, soufflage, cuisson-extrusion, hydrogénation… Ces techniques modifient la structure des aliments et leur font perdre une partie de leurs qualités nutritionnelles.

Ensuite, divers additifs sont ajoutés pour améliorer la texture, le goût ou la durée de conservation :

Comment les reconnaître ?

Les aliments ultra-transformés se distinguent par leur longue liste d’ingrédients, souvent incompréhensible pour le consommateur. Voici un guide simple :

Astuce pratique : Plus un produit contient d’ingrédients que vous ne trouvez pas dans votre cuisine, plus il y a de chances qu’il soit ultra-transformé !

Pourquoi sont-ils pointés du doigt ?

Les AUT sont régulièrement critiqués pour leur faible qualité nutritionnelle. En moyenne, ils contiennent :

Le problème ne vient pas seulement de leur composition, mais aussi de la manière dont ils sont transformés. Leur texture modifiée et leurs saveurs accentuées favorisent une surconsommation, en réduisant la sensation de satiété et en accélérant leur digestion.

Quels sont les impacts sur la santé et l’environnement ?

Des risques avérés pour la santé. Des études ont montré que la consommation excessive d’AUT était associée à un risque accru de maladies :

  • Obésité et surpoids : leur faible effet de satiété nous pousse à manger plus.
  • Diabète et maladies cardiovasculaires : leur richesse en sucres et en graisses saturées favorise ces pathologies.
  • Perturbation du microbiote intestinal : certains additifs, comme les émulsifiants, pourraient déséquilibrer notre flore intestinale.
  • Un impact environnemental non négligeable

Les AUT ne nuisent pas seulement à notre santé, ils affectent aussi notre planète :

  • Emballages plastiques à usage unique
  • Utilisation intensive de ressources naturelles
  • Empreinte carbone élevée liée au transport et à la transformation

Comment limiter leur consommation ?

Bonne nouvelle : il est possible de réduire facilement sa consommation d’aliments ultra-transformés !

En résumé :

Les aliments ultra-transformés sont omniprésents dans notre alimentation, mais leurs effets sur la santé et l’environnement incitent à la prudence. En privilégiant une alimentation plus naturelle et en cuisinant davantage, on peut facilement réduire leur impact.